RPA, un robot au service de la performance RH
La RPA (Robotic Process Automation) permet d’automatiser des tâches répétitives réalisées par un être humain. Ainsi, la RPA permet de connecter plusieurs outils entrant en jeu dans le processus afin d’assurer sa continuité. La RPA, en réalisant les tâches routinières plus vite, et en limitant les erreurs de saisies, allège les acteurs RH de tâches administratives répétitives et permet de libérer du temps sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
Quels cas d'usage RH ?
A ce jour, nous identifions des processus dits "automatisables et robotisables" moyennant un certain effort de mise en oeuvre (coût, temps, ressource) :
Les bonnes pratiques
Fort de son expérience et connaissance du marché de la RPA, mc2i identifie ces axes majeurs de réussite à la mise en oeuvre de RPA.
1. Mener un audit pour identifier les opportunités de RPA
Privilégier le POV (proof of value) au recueil de besoins traditionnel permet de confirmer l’effort à fournir et définir raisonnablement la valeur ajoutée escomptée. Les métriques primordiales à considérer concernent l’optimisation du processus d’un point de vue « ressources » (« heures hommes » récupérées) ainsi que d’un point de vue « temps et qualité » (productivité du robot).
2. Mettre en œuvre d’une démarche globale et sur la durée
Cette démarche globale peut se traduire par une approche urbanisée en trois volets :
- chaque robot est une pièce d’un puzzle dont le code, propriété du client, est réutilisable afin d’assurer une indépendance vis-à-vis du marché des éditeurs
- le choix de l’éditeur est réalisé à chaque nouveau déploiement de robot de manière à réaliser des économies sur les coûts concurrentiels
- des internes ont développé une expertise RPA afin d’inscrire la technologie dans la durée.
A défaut, il est envisageable d’opter pour une solution plus flexible et moins couteuse, en perdant la propriété du code : le Robot As A Service (RaaS). Cette combinaison de la RPA et du cloud computing permet de louer un service de RPA sans avoir à investir dans une infrastructure et une solution RPA on-premise et de se dispenser d’experts RPA en interne.
3. Anticiper les impacts métiers et organisationnels
Les porteurs de projets se doivent de réaliser une analyse d’impacts sur les métiers dès la phase de Proof Of Value puis de nouveau lors du déploiement du robot afin d’identifier un plan d’actions clair et le partager aux parties prenantes. Au-delà de la nécessité d’adapter les processus à l’arrivée de la nouvelle technologie, il s’agit de former les collaborateurs et les projeter dans une nouvelle ré-allocation d’une partie de leur temps vers de nouvelles activités.
Quelle innovation dans la RPA ?
L’innovation réside dans la synergie entre la RPA et le machine learning, à savoir l’amélioration continue de l’ordonnancement et de l’exécution des tâches ou encore la prescription de nouveaux scénarios automatisés. Grâce à l’IA, des processus qu’on ne pensait pas confier à une machine il y a 10 ans sont aujourd’hui automatisables de bout en bout. On parle d’IPA (Intelligent Process Automation).
Le virage de la RPA est également adopté depuis 2020 par les fournisseurs de solutions SIRH traditionnelles et nous voyons des stratégies d'automatisation éclore, même auprès d'acteurs parfois peu innovants. Que vous ayez initié une première démarche RPA en interne, succombé à des fonctionnalités chez vos fournisseurs actuels ou que vous y ayez simplement songé, lancez-vous dans votre premier Proof Of Value afin de vous laisser convaincre par la technologie !
Sources :
Automatisation : adopter ou non la RPA ?, Logistique
Entreprise augmentée, les cinq défis de l'intégration d'une RPA –
Digital Worker - Robotic Process Automation - RPA
Intelligent process automation: The engine at the core of the next-generation operating model
Robots As A Service: A Technology Trend Every Business Must Consider