Le télétravail est-il le "Future of work" ?

Suite à la pandémie mondiale, un nouveau terme a vu le jour et a été utilisé de façon excessive dans les médias : « le monde d’après ». « Le monde d’après » désignerait cette nouvelle civilisation qui devrait émerger à la fin de l’épidémie de COVID-19.
Ce monde serait caractérisé en particulier par un nouveau mode d’organisation et de management, le télétravail. A l’heure où même le géant Google prévoit des « flexible workweek » sur le long terme, le télétravail semble devenir inévitable pour la plupart des entreprises.
Mark Zuckerberg déclarerait même que le télétravail répondrait aux enjeux écologiques tout en luttant contre les discriminations.
Selon l’étude Happydemics, 76 % des Français concernés sont favorables au télétravail. Travailler à distance, au-delà d’éviter les problèmes de transport, permet aussi aux salariés d’être plus autonomes et responsables que jamais. L’encadrement ne peut plus contrôler le salarié physiquement dans son travail mais doit en revanche être participatif, pour solliciter le salarié et définir au mieux son périmètre de travail. En effet, si le télétravail est la panacée des géants du numérique, il a tout de même quelques points négatifs.
Vers un modèle hybride
Oui les collaborateurs ont besoin de calme et de réflexion pour travailler mais également de partage pour être stimulés. Les calls permettent d’échanger, mais l’entreprise est une organisation complexe, qui s’appréhende de façon globale et notamment par les échanges informels. Certaines remarques, certains comportements sont plus compréhensibles lorsque l’on peut en décoder le contexte. Or avec le télétravail, avoir cette lecture s’avère plus complexe. La présence physique dans une entreprise permet aussi de mieux comprendre la culture d’entreprise, d’avoir un véritable sentiment d’appartenance.
Tous ces éléments sont aussi moteurs et sont essentiels à la motivation du salarié, surtout chez les plus jeunes. Selon la même étude, 63% des 18-34 ans trouvent plus difficilement la motivation que les autres. L’émulation collective faisant partie intégrante du plaisir de travailler le confinement l’a fait presque disparaître. Le télétravail n’est donc pas un modèle sans faille comme semble l’assurer les dirigeants des GAFA.
Il a néanmoins vivement accéléré la transition numérique des entreprises et particulièrement par les SIRH. Après le confinement les entreprises ont davantage pris conscience de la nécessité de digitaliser leurs processus. Les processus de recrutement et d’onboarding ont été revus sous le prisme du numérique, la protection des données personnelles également. Mais ce sont surtout les plateformes collaboratives qui ont connus un essor, et ont permis de retrouver un peu de convivialité durant cette période d’isolation.
Quel est donc le « future of work » du « monde d’après » ? Il semblerait se trouver dans un modèle hybride entre le télétravail et le travail présentiel, entre le collectif et l’autonomie. Il est donc essentiel pour les entreprises d’anticiper cette transition, et les outils SIRH sont un atout majeur pour y parvenir.
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